Cdc : patrimoine de pays (sauvetage et valorisation) (en cours de réalisation)

Je suis "à la bourre" je finirai dimanche
Les photos viendront dans un deuxième temps
 
 
Exposition présentée par Romain DAUDE à l'Hôtel de la Condamine le 20 septembre 2008
 

Regards

sur le patrimoine du Pays Viganais

LE PLAN PATRIMOINE

SAUVETAGE ET VALORISATION

 

Introduction

 

En 1999, le Conseil Général du Gard a proposé à la Communauté de Communes du Pays Viganais, la mise en place d'un Plan Patrimoine sur la Vallée de l'Arre et le bassin du Coudoulous, en partenariat avec le Parc National des Cévennes.

Ce plan patrimoine a pour objectif d'inventorier, restaurer et valoriser le petit patrimoine rural non classé. Qu'il s'agisse de paysages à recomposer, de bâtiments à restaurer ou de données ethnographiques à collecter (pour faire renaître une mémoire collective), ces actions ont pour but de restituer le patrimoine au public et de créer des produits touristiques culturels.

Les éléments choisis se trouvent généralement dans les villages ou à proximité des itinéraires de sentiers de randonnées afin de lier activité culturelle et randonnée.

Après un inventaire mené en partenariat par le Conseil Général du Gard, la Communauté de Communes et les communes concernées, la mise en oeuvre d'un programme de réhabilitation a pu être entrepris.

 

La première tranche du Plan Patrimoine a débuté en janvier 2003, et concerne la réhabilitation du petit patrimoine de communes de la vallée de l'Arre : Avèze, Bez et Esparon.

 

Le coût des travaux de ces différents chantiers est fi nancé à hauteur de 40% par le Conseil Général du Gard, 30% par l'Etat, 10% par le Parc National des Cévennes, 10% par la Communauté de Communes et 10% par la commune sur laquelle est situé l'élément à restaurer.

 

La deuxième tranche a été achevée en 2006 et concernait des communes situées dans le bassin du Couloulous (Arphy, Aulas, Bréau et Salagosse, Mandagout et Mars) auxquelles a été ajoutée la commune de Campestre et Luc.

 

La troisième tranche concerne les communes d'Arrigas, Alzon, Aumessas, Blandas, Montdardier, Rogues et Vissec. Elle est financée à 40% par le Conseil Général du Gard, 40% par la DGE, 10% par la commune et 10% par la Communauté de Communes.

Le maître d'oeuvre a été choisi en mars 2007 par la Commission d'appel d'offre.

 

Arphy

 

TEMPLE (propriété communale)

 

Localisation et description :

Le temple se situe au pied du hameau d'Arphy comme on peut le noter sur le relevé cadastral, parcelle n°284. Il fut construit quand les terrains furent vendus aux Eaux et Forêts. La cloche provient d'une auberge située sous la crête de la Lusette un peu avant d'arriver au col. Elle permettait d'avertir en cas de brouillard afin que les voyageurs ne se perdent pas. Il s'agit d'une construction ou reconstruction du XIXème siècle. Seule la moitié de l'édifice reste consacrée au culte (côté portail), l'autre moitié recevant a rez-de-chaussée une salle des fêtes et un gîte d'étape. Ces transformations ont occasionné de nouveaux percements en façades.

 

 

Description sommaire des interventions :

- Echafaudages sur l'ensemble des élévations,

- Piochement des enduits vieux,

- Relèvement des claveaux du portail,

- Reprise des fissures au-dessus du portail,

- Rejointoiement sur génoises et banquette,

- Réalisation d'un enduit à la chaux sur l'ensemble des élévations,

- Réalisation d'un badigeon de chaux sur encadrements, génoises et bandeaux,

- Révision des égouts et des rives de couvertures,

-    - Réfection en zinc des abergements du clocher mur.

 

GOURGUE (propriété communale)

 

                         

 

Localisation et description :

La gourgue se situe au coeur du hameau d'Arphy (parcelle n°611). Elle est constituée d'un béal acheminant l'eau depuis la source quelques mètres plus haut, et d'une citerne voûtée qui se déverse dans un caniveau aménagé en bordure d'une ruelle cimentée. La citerne est utilisée pour l'irrigation de cultures et de jardins par l'intermédiaire de canalisations aériennes.

 

         

 

Description sommaire des interventions :

   - Nettoyage du béal et du canal, vidange et curage de la citerne,

  - Réfection de l'enduit intérieur de la citerne,

  - Réfection de l'étanchéité sur la voûte,

  - Nettoyage et rejointoiement de la voûte, des murs du canal et des murs du déversoir.

 

Arrigas

 

    

 

LE PONT A EAU D'AGUSSOL

 

Localisation et description :

Moulin bladier (destiné à moudre le blé) situé en bordure de rivière. Il est mentionné en 1830 mais certainement rebâti à l'emplacement de moulins plus anciens (XVe siècle). A l'origine le moulin comportait deux niveaux. Au premier niveau, c'est-à-dire au rez-de-chaussée la «salle des machines» est composée d'une cave voûtée d'environ 1. 80m pour 3.50 de profondeur et 1.95 m de large. A l'étage, la chambre des meules se compose d'une seule pièce où se trouvait la meule en pierre (encore visible). Celle-ci était enfermée dans un coffre sur lequel reposait la trémie par laquelle l'on approvisionnait en blé.

 

Description sommaire des interventions :

 

LE MOULIN

- Démolition des parties instables c'est-à-dire l'étage complet jusqu'au niveau du sol de l'étage (sauf les parties de murs réellement saines)

- Nettoyage et décapage du dessus de la voûte

- Consolidation à l'étage (ceinture béton) / Dalle en béton sur voûte pour renforcer la structure

- Reconstruction de l'étage en pierre, utilisation des pierres triées lors de la démolition

- Mise en place d'une couverture en tuiles canal y compris voligeages et film plastique spécial toiture

- Remblaiement du côté de l'entrée

 

LE RÉSERVOIR

- Remise en état des murs périphériques

- Enduit de mortier hydraulique face intérieure des murs

 

PONT DES TROIS PONTS (propriété communale)

 

    

                                                  

 

Localisation et description :

Le pont est situé sur l'ancienne route royale menant d'Aix à Montauban. En 1930 un projet de déviation de la route, suite à un glissement de terrain entre les deux ponts, va conduire à l'abandon de l'utilisation de cet ouvrage qui n'est sans doute plus entretenu depuis cette date.

Le pont qui enjambe la rivière de l'Arre prend appui sur des blocs rocheux situés sur chacune des rives. Une seule arche avec une voûte en arc surbaissé de 17.30 m de longueur pour une largeur de 4.15 m à la base. La hauteur est de 11m.60 depuis le lit de la rivière sachant que celui-ci s'appuie sur des contreforts rocheux de 2.70 par rapport au lit de la rivière. Les arcs qui constituent la voûte sont en pierre de taille. Le tablier du pont présente une partie caladée. La largeur de 3.25 entre les deux parapets, laisse supposer l'importance de la voie et permet de penser que ce pont servait pour le passage de charrettes.

 

Description sommaire des interventions :

- Installation de chantier y compris montage et démontage des échafaudages

- Débroussaillage, décaissement de la chaussée, arrachage d'arbustes, arasement des murs

- Restauration des parements et déjointage, rejointoiement des deux faces et de la sous face du pont

- Consolidation par mise en place de croix de St André et injection de coulis de chaux

- Etanchéité et écoulement des eaux y compris drains

- Reconstruction des parapets

- Restauration de la calade

 

 

 

PONT DE LA LIBOURDINQUE (propriété communale)

 

Localisation et description :

Le Pont de la Libourdinque franchit la rivière de l'Arre. Il est constitué d'une seule arche en arc légèrement surbaissé dont les bases sont bâties sur des contreforts rocheux. La longueur de l'arche est de 13. 30 m pour une hauteur de 11 m depuis le lit de la rivière (niveau de l'eau). La largeur est de 4. 30 m à la base. Le matériau utilisé est celui trouvé sur place c'est-à-dire des moellons de pierre de granit. Le tablier d'une largeur moyenne de 3.70 m permettait le passage des charrettes. Deux parapets assuraient leur sécurité. D'après des recherches faites par Adrienne Durand-Tullou, le pont aurait été bâti en 1733 «pour la construction de ce pont les communautés voisines caussenardes auraient été imposées de 92 livres».

Vers 1894, au moment de la construction de la voie de chemin de fer allant de Tournemire dans l'Aveyron au Vigan dans la Gard, le Conseil Municipal de la commune s'inquiète car « à partir de l'endroit appelé la Libourdinque, le pont de ce nom qui menace ruines a été interdit au passage des voitures à plus d'un collier et le parcours jusqu'à Aumessas est impossible à de lourds chargements…»

 

Description sommaire des interventions :

EN COURS DE RÉALISATION

- Débroussaillage, décaissement de la chaussée, arrachage d'arbustes, arasement des murs

- Restauration des parements et déjointage y compris reconstitution de maçonnerie, rejointoiement des deux faces et de la sous face du pont

- Consolidation de l'ouvrage par injection de coulis de chaux et béton armé y compris toutes sujétions de forages

- Etanchéité et écoulement des eaux y compris drains

- Reconstruction des parapets

- Restauration de la calade

 

Alzon

 

CHAPELLE DES PÉNITENTS BLANCS (propriété communale)

 

Localisation et description :

Adossée à l'église paroissiale, la chapelle présente un plan rectangulaire avec 3 travées. Une série de 8 piliers soutiennent 3 voûtes d'arêtes.

La façade principale (sud) est un pignon dominé par un clocheton en pierre percée d'une arche en arc plein cintre. Il ne comporte pas de cloche. Une large porte rectangulaire surmontée d'une rosace. Ce sont les deux seules ouvertures. La façade est très sobre avec une seule décoration : une sculpture de 90 cm de haut représentant sans doute un pénitent. Sur la façade est, on peut voir une ouverture ogivale et deux ouvertures rectangulaires rajoutées vers 1886 à l'occasion du projet d'aménagement de la chapelle en école. Sur la façade Nord une seule porte centrée donne l'accès vers l'ancien cimetière. La toiture à deux pentes possède une petite partie en ardoise le reste est en tuile canal.

 

Description sommaire des interventions :

EN COURS DE RÉALISATION

- Démolition des génoises et du haut du mur

- Réalisation d'une génoise identique à l'existant avec une rangée de tuiles surmontée d'une rangée de carreaux de briques

- Pose de voliges, d'un film plastique pour toiture, de tuiles canal

- Dégarnissage des joints du clocher et rejointoiement

- Réalisation d'un enduit à la chaux après décroûtage

- Décroûtage des murs, agrafage et coulinage au niveau des fissures et enduit à la chaux après préparation du support

- Pose des carreaux en terre cuite et d'autres carreaux au niveau de la dernière travée

- Dépose des menuiseries existantes et pose de nouvelles menuiseries en bois massif y compris peinture ou lasure

- Réalisation d'un vitrail pour la rosace après dépose de l'ancien

 

 

CAVES (propriété communale)

 

Localisation et description :

Vastes caves situées sous une ancienne dépendance du château de Montcalm.

 

Description sommaire des interventions

- Restauration et aménagement des caves

- Traitement et protection contre l'humidité

 

PORTES DU CIMETIÈRE (propriété communale)

 

Localisation et description :

Deux portes de cimetière datant de 1867. L'une est surmontée d'une croix pour marquer l'entrée des convois catholiques et l'autre d'une bible pour les inhumations protestantes.

 

Description sommaire des interventions

- Reprise des piliers

- Nettoyage des mousses

 

 

Bez (Esparon)

 

 

CHAPELLE SAINTE PHILOMENE (propriété communale)

 

Localisation et description :

Construction du XIe en pierre calcaire à plan simple possédant une nef terminée par une abside.

C'était une église jusqu'en 1845, date à laquelle elle devient une chapelle annexe et où la paroisse d'Esparon est rattachée à celle de Bez.

En 1681, le bâtiment est pillé et brûlé par les troupes protestantes.

Placé à l'origine sous le patronage de Saint-Véran, l'installation vers la fin du XIXe siècle d'une relique de Sainte-Philomène a entrainé une modification du nom de l'édifice.

 

Description sommaire des interventions

- Réfection de la toiture

- consolidation de la façade

 

 Blandas

 

FOUR DE LA RIGALDERIE (propriété communale)

 

Localisation et description :

Son emplacement un peu à l'écart du hameau montre qu'il s'agit d'un four banal collectif, placé ainsi pour être accessible à tous les habitants sans risquer de provoquer un incendie aux habitations.

Le four communal est abrité par une bâtisse de plan rectangulaire d'une longueur totale de 8.20 m par 3.00 m de largeur (dimensions intérieures).

Une voûte en moellons de pierre, de forme ogivale est doublée par une couverture en pierre. Le vide entre les deux est comblé par des pierrailles. L'absence de charpente, donc de bois limite ainsi les risques d'incendie.Un seul accès par une porte. Une seule lucarne sur le pignon opposé à la cheminée pour permettre l'évacuation des fumées en cas de mauvais tirage. Le four lui-même est composé d'une chambre de cuisson couverte d'une voûte à arc surbaissé. L'évacuation des fumées se fait par une cheminée en brique. Le sol est l'affleurement rocheux sur lequel s'appuie la bâtisse. Originellement en tuiles de Marseille, la toiture est aujourd'hui en tuiles canal.

 

Description sommaire des interventions

- Déjointage et rejointage des murs et de la voûte à l'intérieur à la chaux

- Dépose de la porte

- Fourniture et mise en place d'une nouvelle porte d'entrée en bois de style rustique y compris traitement des bois et peinture

- Remplacement de la porte du four en tôle y compris peinture résistant à des très hautes températures

- Déjointage et rejointage des murs de façade

 

SOURCE DE LA RIGALDERIE (propriété communale



23/09/2008
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